octobre rose : quatre soignants témoignent de leur engagement au quotidien

1 octobre 2025

Chaque année, Octobre Rose rappelle l’importance du dépistage et de la prévention du cancer du sein. Trop souvent perçu comme une maladie exclusivement féminine, ce cancer peut pourtant aussi toucher les hommes – d’où la nécessité de sensibiliser tout le monde, sans exception.

Derrière les rubans roses et les campagnes de communication, ce sont surtout des femmes et des hommes engagés au quotidien auprès des patientes et des patients. Infirmiers, aides-soignants, médecins, professionnels de santé de tous horizons : leur engagement dépasse largement les soins techniques. Il s’incarne dans l’écoute, le soutien et l’accompagnement humain, essentiels face à l’épreuve de la maladie.

À travers ces quatre témoignages, découvrez comment Clara, Chantal, Mehdi,Tania vivent Octobre Rose sur le terrain, chacun à leur manière, avec une même volonté : remettre l’humain au cœur du soin.

octobre rose : apprend à accompagner autrement.

Clara a 25 ans. Diplômée depuis deux ans seulement, elle a intégré un grand centre hospitalier universitaire.

Ma toute première patiente opérée pour un cancer du sein m’a appris quelque chose d’essentiel : il ne suffit pas de maîtriser les gestes techniques, il faut aussi savoir écouter, rassurer, être présent dans les moments de doute.

Pour moi, Octobre Rose, c’est justement l’occasion de mettre en lumière cette part invisible du métier : le soutien humain. Cette année, avec mes collègues, nous avons organisé une rencontre entre patientes, proches et soignants. Chacune a pu partager son ressenti, ses peurs, ses besoins. Ces échanges nous rappellent que derrière chaque protocole, il y a une histoire de vie.

Je continue à apprendre chaque jour grâce à mes collègues plus expérimentées. Mon défi reste de trouver le bon équilibre entre rigueur professionnelle et disponibilité émotionnelle.

octobre rose : quand l’accompagnement en oncologie dépasse les murs de l’hôpital.

Je m’appelle Chantal et j’ai 58 ans. Je suis Infirmière Coordinatrice en oncologie (IDEC). Cela fait plus de trente ans que j’accompagne des patientes, et je peux vous dire qu’Octobre Rose a changé la donne. Au début de ma carrière, on parlait de la maladie à voix basse. Aujourd’hui, on crie l’importance du dépistage. Mon rôle a évolué, de simple soignante à véritable pilier. Je coordonne les parcours de soins, je m’assure que chaque femme reçoive le soutien nécessaire. Mais je crois aussi à l’action en dehors des murs de l’hôpital. 

Ce mois d’octobre, par exemple, nous avons mis en place une série d’interventions de prévention dans des centres sociaux et des lycées. Nous allons sur le terrain pour animer des ateliers d’autopalpation et de sensibilisation à l’hygiène de vie. C’est ma façon de transmettre l’expertise technique, bien sûr, mais surtout cette conviction que derrière chaque protocole, il y a une personne qui a besoin d’écoute et d’espoir. Voir une de mes anciennes patientes revenir en tant que bénévole lors de ces événements extérieurs, pour témoigner de son parcours, c’est ma plus belle récompense. C’est la preuve que notre travail n’est pas seulement de soigner, mais de créer un mouvement de solidarité qui dépasse le service.

octobre rose : le rôle de la confiance et du soutien familial

Je suis Mehdi, 35 ans, manipulateur en radiologie.Mon engagement pour Octobre Rose, je le porte en tant que mari, frère et ami. Je ne suis pas personnellement concerné par le dépistage, mais je suis au cœur des conversations.

Je réalise à quel point il est important que l’homme prenne sa part dans cette démarche de prévention. Cela commence par de petites choses : rappeler un rendez-vous à sa compagne, encourager une amie à ne pas avoir peur, ou simplement être présent pour écouter l’anxiété qui monte avant un examen.

L’année dernière, avec des amis, nous avons organisé une course solidaire pour financer des perruques. Le plus touchant, ce n’est pas le chèque récolté, mais l’ambiance de confiance que l’on a réussi à créer. Le cancer du sein touche tout le monde, et notre rôle est de créer un climat de sécurité et de soutien inconditionnel autour des femmes de notre vie.

Je crois que le vrai succès d’Octobre Rose, ce n’est pas seulement d’avoir des examens précis, mais que chaque femme se sente soutenue, écoutée et en confiance par son entourage, et ce, toute l’année.

octobre rose : coordonner l’action au sein de l’équipe et au-delà.

Je m’appelle Tania, j’ai 48 ans et je suis Cadre de Santé en radiologie. En tant que cadre, ma mission est de donner les moyens à mes équipes de s’engager au mieux. Octobre Rose demande une organisation logistique colossale pour gérer l’afflux des demandes de dépistage. Nous formons le personnel à la communication spécifique sur la prévention, nous mettons en place des consultations rapides pour les cas à risque. Je suis la cheffe d’orchestre qui s’assure que tout le monde joue la même partition : la prévention coordonnée. Ce qui me touche le plus, c’est de voir l’unité de mes équipes. L’émulation est incroyable. On est tous rappelés à la mission fondamentale de notre métier : ne pas baisser la garde, même quand la maladie semble reculer. C’est un combat de longue haleine qui exige de la rigueur et, surtout, de la solidarité professionnelle.

Et hors de l’hôpital, nous essayons de prolonger cet engagement : chaque année, mon équipe et moi participons à des marches et événements Octobre Rose, pour sensibiliser le public et soutenir la recherche. C’est notre façon de continuer la prévention et la mobilisation, même en dehors du service.

conclusion : un engagement humain au cœur d’Octobre Rose.

À travers les témoignages de Clara, Chantal, Mehdi et Tania, nous avons plongé dans le quotidien de soignants qui, au-delà de leurs compétences techniques, incarnent l’écoute, la bienveillance et la solidarité. Chacun, à sa manière, œuvre pour que le dépistage et la prévention du cancer du sein soient accessibles à toutes et tous, sans exception.

Ces engagements témoignent de la force collective qui se déploie chaque année en octobre, transformant Octobre Rose en un véritable mouvement de société. Pour prolonger cette dynamique, il est essentiel de continuer à soutenir les initiatives de sensibilisation, à encourager les échanges entre patientes et soignants, et à rappeler que chaque geste compte dans la lutte contre le cancer du sein.

Ensemble, faisons en sorte que la prévention ne soit pas une option, mais une évidence.

sites officiels et associatifs.

événements.

  • Octobre Rose Connecté
    Participez à un défi solidaire en parcourant des kilomètres pour soutenir le dépistage.
  • Goalmap – Sensibilisation Octobre Rose
    Plateforme pour organiser des actions de sensibilisation en entreprise ou en collectivité.
  • Agefiph – Outils de sensibilisation
    Supports pour sensibiliser les entreprises et leurs collaborateurs, y compris les personnes en situation de handicap.

ressources pédagogiques.

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